Jour 1

Samedi 11 juin

COSTA BRAVA LEBANON

(par Mounia Akl)
Liban, dans un futur proche. Soraya et Walid se sont construits une vie idyllique dans les montagnes, loin du désordre et de la pollution de Beyrouth. Dans ce havre de paix, trois générations coexistent en apparente harmonie : les deux filles – Rim 9 ans, Tala 17 ans – la grand-mère et les époux Badri. Tout va bien jusqu’au jour où Rim aperçoit des étrangers dans la vallée. La vie paisible de la famille est brutalement remise en question par l’installation d’une décharge prétendument écologique. Malgré la corruption ambiante qui rend leur combat sans espoir, les Badri font front. Ce chaos extérieur a bientôt des répercussions sur le cocon familial…
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Jour 2

Dimanche 12 juin

Le prophète

(par Roger Allers)
Artiste et poète exilé, Mustafa entreprend un voyage de retour avec sa gouvernante et sa fille. Ensemble, le trio échappe aux autorités qui craignent que la vérité des mots de Mustafa incite à la rébellion.
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Courts métrages - Session 1

I'M NOT LAKIT

(par Marie Surae)
Selon le dictionnaire islamique, un lakit est un enfant abandonné illégitime. Conformément à la loi libanaise, il est absolument privé de droits. Saleh ne peut ni s’instruire ni voyager. Il n’a pas le droit d’obtenir un passeport ou un quelconque document. Il a même été emprisonné à plusieurs reprises parce qu’il ne possède aucun document. Selon la loi, Saleh ne peut pas avoir de nom de famille, il peut simplement en inventer un. Dans un pays qui compte 18 religions officiellement reconnues, il ne peut adhérer à aucune d’entre elles. L’État punit Saleh simplement pour être né. Dans le film, nous parlerons du présent et du passé de Saleh. Nous lui présenterons son frère et tenterons d’imaginer son avenir. Nous répondrons à la question de savoir pourquoi le Liban libre et démocratique a toujours la loi du lakit.
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FARAH

(par Hassiba Freiha, Kenton Oxley)
Lorsque Lina, étudiante en médecine, commence à faire de graves cauchemars récurrents, sa vie commence à s’effondrer et elle est ensuite renvoyée à Beyrouth, au Liban. On lui prescrit l’antidépresseur controversé « Xapa », aussi connu sous sa forme illégale sous le nom de « joie », pour l’aider à se rétablir. Cependant, alors que les cauchemars alarmants de Lina continuent de s’aggraver et qu’un lien entre eux et sa mère biologique, Farah, devient clair, elle se lance dans une quête pour découvrir un réseau de secrets de famille qui la mènera à une vérité ultime fracassante.
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Jour 3

Lundi 13 juin

THE BLUE INMATES

(par Zeina Daccache)
Il s’agit du troisième documentaire de Zeina Daccache produit et tourné dans des prisons libanaises (ses films précédents, récompensés par des prix internationaux, faisaient pression et apportaient des changements aux articles du code pénal libanais). Le film actuel suit des détenus de la prison de Roumieh (Liban) qui y ont réalisé une pièce de théâtre sur leurs codétenus résidant dans la même prison et souffrant de maladies mentales. Malheureusement, le code pénal libanais, adopté en 1943, stipule que les délinquants “aliénés”, “fous” ou “possédés” doivent être enfermés dans une unité psychiatrique spéciale jusqu’à preuve de leur “guérison”. Or, les maladies mentales sont gérées et jamais guéries… Par conséquent, les détenus atteints de maladies mentales sont pratiquement condamnés à perpétuité…
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Courts métrages - Session 2

Jour 4

Mardi 14 juin

Courts métrages - Session 3

THE ANGER

(par Maria Ivanova Z.)
L’intrigue se déroule au Liban. Une jeune musulmane, Ida, fuit son petit village pour échapper à sa mère alcoolique et recommencer sa vie en ville. Elle y rencontre un homme européen charismatique, Hans, qui pense avoir trouvé en lui le salut, la paix et l’amour. Au début, ils semblent former un couple parfait. Hans demande Ida en mariage et s’installe avec elle. Ida est heureuse. Elle est amoureuse et ne voit pas comment le jeune homme change graduellement. Le point culminant du film est le renoncement d’Ida à sa religion. “Est-ce que tout va revenir à la normale si je le fais ?” demande Ida. “Bien sûr, ma chérie, ce sera encore mieux”, répond Hans. Après cela, les événements du film se développent rapidement et de manière inattendue. L’originalité de l’idée vient du fait que l’histoire est racontée à travers le prisme d’un pays du Moyen-Orient. Le film aborde le thème très pertinent de l’Orient et de l’Occident à travers la relation entre une fille orientale et un homme occidental.
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Jour 5

Mercredi 15 juin

BEIRUT HOLD'EM

(par Michel Kammoun)
Beirut Hold’em dépeint la vie de Ziko, un ex-détenu et joueur mesquin de 40 ans, ainsi que ses trois amis d’enfance, dans un quartier miteux de la classe moyenne inférieure de Beyrouth. Libéré de prison, Ziko veut recommencer sa vie. Le dos au mur, il affronte tous les défis d’un seul coup. Mais tout le monde sait que, joueur un jour, joueur toujours. Mais le plus grand combat de Ziko s’avère être son combat intérieur. Animé d’une détermination sans faille et d’une volonté implacable de survivre, il entreprend son voyage à travers la société libanaise contemporaine de l’après-guerre, un lieu fait d’un mélange incongru de violence et de tendresse, un pays au bord de la guerre et de la faillite, où l’instabilité donne au quotidien des allures de trapèze de cirque, et où la simple existence est une autre forme de jeu.
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Jour 6

Jeudi 16 juin

DAUGHTERS OF ABDULRAHMAN

(par Zaid Abu Hamdan)
Dans un quartier de la classe moyenne défavorisée d’Amman, Zainab, une couturière locale célibataire et d’âge moyen, mène une existence morne en tant que gardienne de son père. Lorsqu’il la voit accidentellement dans une robe de mariée qu’elle retouche pour sa cousine, Zainab se réveille et découvre qu’il a disparu – cet homme qui lui a pourtant donné une raison d’être.
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